vendredi 15 janvier 2010

Parcours Fayçal Mustapha BENKRIZI (2° Partie)

Extraits des "Mémoires" Par hadj Moulay BENKRIZI

Par ailleurs, l’année 1982 ne devait pas s’achever sans voir la concrétisation d’une autre manifestation culturelle d’un nouveau genre, bien que ne s’écartant pas d’un iota de la ligne mélodique créée et inspirée par le grand Ziryab et le non moins grand Ibnou-Badja.

L’initiative revient au dynamique C.F.V.A.(NLDR : Comité des fetes de la ville d'Alger), désormais seul maître d’ouvrage de toutes les activités culturelles dans la capitale de Sidi Abderrahmane Ethaâlibi. De ce point de vue, il est incontestablement admis que cet organisme a eu le redoutable mérite de prendre le relais du Ministère de l’Information et de la Culture qui semblait étrangement silencieux depuis le 3ème Festival de 1972.

C’est ainsi qu’après Tlemcen et son festival annuel de la ‘’Musique Traditionnelle’’ inauguré en 1974, puis tout récemment Constantine sortie brusquement de sa léthargie grâce au festival du ‘’Malouf’’’depuis 1981, le C.F.V.A. conçut l’idée de lancer dès 1982 son 1er Festival du ‘’Medh’’ à l’occasion de la célébration des fêtes du Mouloud En-Nabaoui.

Il est fait remarquer qu’il ne s’agissait nullement de simples concerts de musique religieuse faisant appel à des chants liturgiques sur le style bien connu du ‘’R’haoui’’, mais de véritables poèmes d’inspiration spirituelle ou mystique adaptés à la structure de la nouba andalouse dans toutes ses composantes et sa spécificité originelles.

En fait, la finalité de cette nouvelle initiative visait à stimuler une résurgence tant souhaitée de l’œuvre presque disparue des ‘’Qassadine’’ dans leurs efforts de conservation et de transmission du patrimoine classique.

Programmé par un mercredi 22-12-1982, Mostaganem se présenta dans une nouba ‘’H’sine’’ interprétée sous ma direction par un ensemble homogène et sûr de lui, dans lequel une particularité au moins aura retenu l’attention : Etant habitué à accompagner l’orchestre sur scène en tant que simple choriste, le benjamin Fayçal Benkrizi se présentait ce soir pour la première fois comme musicien au sein de la formation, avec un violon à la main.

C’est que les progrès réalisés en très peu de temps par cet élève de dix ans à peine lui permettaient d’évoluer sur scène avec la plus grande aisance, et je puis vous assurer que cette première participation dans la fonction de musicien ne répondait nullement à des préoccupations décoratives ou publicitaires, loin s’en faut.

Le passage de la formation mostaganémoise était programmé pour la date du 21 Avril 1983, toujours au T.N.A. Maheddine Bachetarzi d’Alger, aux côtés de nos amis de « Dar El-Gharnatia » de Koléa et de la « S.L.A.M. » de Tlemcen.
Un tout dernier mot cependant sur cette prestation du 21 Avril 1983 au T.N.A. d’Alger : Après avoir réintroduit la pratique du violon, du luth et de la kouitra à Mostaganem, la formation du Nadi comptait dans ses rangs pour la première fois dans son histoire, un « Rebab » joué avec maëstria par un jeune garçon de onze ans du nom de Fayçal Benkrizi. Encore lui !dirions nous …

Donc, à partir de ce jour mémorable,on peut dire sans forfanterie que Mostaganem venait de disputer à la ville de Tlemcen le monopole qu’elle détenait dans la pratique de cet instrument antique qui, bien que monté sur deux cordes, présente la particularité de se jouer sur l’une d’elles seulement, accordée sur la note « Ré ».A l’évidence, ceci entre dans le cadre des retombées positives induites par les festivals et autres échanges culturels entre les associations, et l’on ne peut que se réjouir de l’impact produit par une saine émulation entre les jeunes artistes des différentes régions du pays.


D’autre part, moins d’un mois plus tard, une nouvelle manifestation culturelle était organisée au T.N.A. Mahieddine Bachetarzi d’Alger dans le courant du mois d’Août 1983. Cette fois ce n’est pas d’un festival qu’il s’agit mais de la « Semaine Culturelle de la Ville de Mostaganem » à Alger et à ce titre, la musique andalouse devait occuper une place de choix avec notre participation évidemment.

Quant au programme de la soirée, j’ai opté pour une très jolie nouba dans le mode « Rasd » agrémenté par un magnifique « M’cedder » totalement inédit intitulé « Ya Badr El-Boudour » -- (Oh, lune des lunes !) – admirablement interprété par la voix chaude et prenante de la petite Nadia Ould-Moussa dont l’âge ne dépassait pas quinze ans. Qui dit mieux ?

Dès que nous eûmes terminé notre prestation, nous fûmes agréablement surpris d’être rejoints dans les coulisses par le Maître Sid Ahmed Serri, venu gentiment féliciter et encourager les jeunes prodiges pour leurs progrès et le sérieux de leur travail ; des compliments qui m’allèrent droit au cœur.

Instantanément, je revis par la pensée l’image qui s’était déroulée sur la scène du cinéma « Le Colisée » de Mostaganem, un jour de 1972 à la veille du 3ème Festival d’Alger.

Ainsi, croyons-nous déceler à travers ce reportage tout à fait neutre, une confirmation des reproches énoncés très objectivement ci-dessus à l’adresse des familles algéroises pourtant si promptes à remplir les salles de spectacles lorsqu’il s’agit d’écouter et d’applaudir leurs enfants quand ils sont sur scène – (ce dont on ne saurait les blâmer) – mais tellement indifférentes si d’autres formations de l’Algérie profonde sont appelées à se produire dans la capitale.

Mais le jour n’est pas très loin où ce constat amer sera amplement démontré au grand jour, un certain 22 Décembre 1983. Dans quatre mois très exactement.

Encore une fois, c’était le dynamique C.F.V.A. qui faisant de nouveau parler de lui à l’occasion du Mouloud En-Nabaoui en organisant comme l’année précédente, la seconde édition du Festival du Med’h.

Malheureusement, étant retenu au chevet de mon père agonisant, il ne m’a pas été possible d’accompagner, ce 22 Décembre mes « petits gars » sur la scène du T.N.A. comme par le passé. Ce qui m’a obligé de confier cette fois aussi la direction de l’orchestre à mon aîné Fodil pour qui ce genre de mission ne présentait plus de problème.

Mais le fait majeur à retenir est à porter à l’actif de la Commission de la programmation qui a eu la bonne idée de fixer également le passage de « El-Mossilia » d’Alger à cette même date du 22 Décembre.

Ce hasard du calendrier eut le mérite notamment de nous édifier sur le bien-fondé de nos doutes quant aux raisons profondes du peu d’empressement du grand public algérois vis-à-vis des concerts souvent de haute facture, animés par des associations de renom venues de l’intérieur du pays. Que s’est-il donc passé ?

Passant très logiquement en ouverture, le Nadi se présenta ce soir-là en force peut-on dire, avec la quasi-totalité de ses membres, soit une quarantaine de musiciens au nombre desquels figuraient en plus de ses éléments habituels, les jeunes Norine Ould-Moussa, Khaled Boukhari et Mâamar Chadli plus connu dans les milieux du Chaâbi sous le nom de Benâchir.

Comme de coutume, un riche programme avait été soigneusement concocté pour la circonstance avec entre autres, une qacida inédite du Cheikh El-Alaoui admirablement bien interprétée en avant-première par Abdelkader Ghlamallah, un jeune talent à la voix chaude et prenante qui ne tardera pas à faire parler de lui.

C’est donc en prenant place sur scène avant la levée de rideaux que les petits gars de la Salamandre prirent conscience de l’ampleur du public à travers le brouhaha qui emplissait la salle et parvenait jusqu’à leurs oreilles incrédules, habituées plutôt au calme plat qui se dégageait des salles algéroises

Effectivement, la grande salle du T.N.A. Mahieddine Bachetarzi était pleine à craquer. Ils n’en croyaient pas leurs yeux ni leurs oreilles. Que dire de cette nouvelle prestation du Nadi ? Je n’étais pas présent pour pouvoir le faire en toute objectivité, mais je puis faire confiance à mes amis pour leurs comptes rendus détaillés de ces joutes et de l’ambiance qui y régnait.

En tout cas, la réponse viendra d’une assistance des grands jours, visiblement surprise et émerveillée si l’on se réfère aux applaudissements nourris et aux salves ininterrompues de youyous qui ponctuaient régulièrement chaque morceau interprété par ces jeunes « intrus » qui avaient su s’attirer les grâces du public par la qualité de leur travail et une tenue irréprochable.

Aussi, n’est-il pas exagéré de souligner que la ‘’Touchiat El-Kamel’’ interprétée avec brio au R’beb par le petit Fayçal Benkrizi, âgé de moins de douze ans, finit par déchaîner le délire de plusieurs centaines d’hommes et de femmes littéralement subjugués.

Inutile de vous décrire les moments d’intense émotion vécus par les acteurs de cette ambiance de folle extase lorsque, fidèles à l’amitié très sincère qu’ils nous témoignaient en toute circonstance, quelques braves supporters s’infiltrèrent jusque dans les coulisses pour féliciter et encourager comme il se doit, les quarante artisans de cette explosion de joie encore sous le choc du triomphe inoubliable qu’ils venaient de vivre.

Ainsi, le face à face – (très pacifique) – était-il d’ores et déjà engagé entre David et Goliath et, contrairement à ce l’on pourrait penser, il n’est pas sûr que le dernier mot soit revenu à celui-ci au cours de cette soirée inoubliable qui fut, par ailleurs, clôturée d’une fort belle manière par la grande El-Djazaïria El-Mossilia sous la baguette magistrale du Maître Sid-Ahmed Serri en personne dans une superbe nouba Zidane très applaudie par un public inconditionnellement acquis à la cause.


ANNEE 1985 :

Il serait illusoire de penser que l’année 1985 s’ouvrait sous les meilleurs auspices, tant il est vrai qu’il serait vain de vouloir occulter le caractère hautement spécieux des évènements et la gravité des vicissitudes auxquelles était encore confronté le Nadi pendant cette période. Qu’on en juge :

Malgré la suite favorable réservée dès le mois d’Avril 1984, à sa demande d’autorisation exceptionnelle d’utiliser le local de l’Association à des fins personnelles dans le domaine du « Chaâbi », force était de constater que le jeune Hamaïdia qui pratiquait le « Qanoun », commençait à donner des signes inquiétants d’un absentéisme durable et injustifié au regard des activités et des répétitions du Nadi.


Telles sont précisément les circonstances et les raisons qui ont milité en faveur d’une solution de rechange visant à mettre fin à la non utilisation prolongée de cet instrument depuis la défection inopinée par son titulaire attitré.

Ce fut donc l’occasion pour le jeune Fayçal qui maîtrisait déjà sans bavure, à l’âge de treize ans tous les autres instruments, de compléter sa formation en essayant à partir du 19-1-1985 ses premières notes sur cet instrument très difficile. Ce sera également le moment choisi par le jeune Hamaïdia de présenter officiellement cette fois, sa démission le 7 Janvier 1985 de ses fonctions de membre du Comité Directeur, mettant fin par là même, à sa participation avec l’ensemble musical du Nadi. Dont acte !

Une fois cette pénible parenthèse refermée avec les pincements de cœur qu’on imagine, il nous fallait faire face tout de même à ce qui était devenu désormais une tradition en matière d’échanges culturels.

Et c’est tout naturellement dans ce cadre que sera célébrée entre Mars et Avril la toute première édition de ce Printemps Musical, en remplacement de toutes les autres formules préexistantes initiées par cet organisme dans les années 1982 et 1983 sous des appellations différentes.

Hébergée dans le luxueux « Hôtel Moretti », sur la côte Ouest d’Alger, la délégation du Nadi était programmée à la date du Jeudi 21 Mars 1985 et devait présenter au maigre public de la Salle Ibn Khaldoun – (à cela nous étions déjà habitués) – une nouba dans le mode pur et châtié du « Mezmoum », magistralement interprétée par une trentaine de jeunes musiciens placés sous ma direction, devant un Jury présidé par le grand Mahieddine Bachetarzi en personne. Quel honneur pour les petits gars du Nadi venus de leur lointaine Mostaganem !


En outre, entièrement couverte par la Télévision Algérienne, cette soirée devait enregistrer également les tout débuts du jeune Fayçal au « Qanoun » dans une compétition officielle depuis la défection inopinée de l’ex-titulaire Hamaïdia.

Que de chemin parcouru par ce nouveau « Qanoundji » en herbe depuis sa première participation à l’âge de quatre ans, sur la scène de Sayada avec la chorale embryonnaire du Nadi en 1976 !



Ensuite, le jeudi 11 Avril, cette première édition du genre connaissait une clôture en apothéose marquée par une soirée de gala animée par le Maître Hadj Mohamed Khaznadji dans une nouba du mode « Raml », et le Maître Sid-Ahmed Serri avec une nouba « H’sine » diffusée en direct sur le petit écran, s’il vous plait !

Moins de deux mois après ce Premier Printemps richement fleuri, c’était au tour du Nadi de célébrer en grand pompe le 73ème anniversaire de sa fondation, fixé cette année au 16 Mai 1985.

En principe l’année était presque achevée quand les membres du Comité de l’Association me demandèrent mon sentiment sur l’opportunité de prévoir « quelque chose » à l’occasion du Mouloud Nabaoui Charif ; ce que je ne pouvais qu’accepter volontiers, évidemment.


C’est donc une nouvelle fois au « Raquette-Club », mais pour notre propre compte cette fois, que nous avons organisé à la date du 20 Novembre 1986 une soirée de gala à l’intention de ce brave et bon public mostaganémois qui visiblement, supportait assez mal une mise en veilleuse prolongée de nos activités fébriles coutumières.

Pour la circonstance, nous avons pensé à rendre la politesse à nos amis de l’Association « Nahda » d’Oran pour leur aimable invitation du mois de Ramadan écoulé, tout en sollicitant la présence symbolique de Hadj Mohamed Khaznadji en qualité d’invité d’honneur à cette soirée mémorable.

Connaissant très bien les sentiments de ce Maître à l’égard des Mostaganémois, du Nadi et de ses dirigeants en particulier, nous n’avions pas le moindre doute sur la nature de sa réponse à notre requête.

Mais nous étions encore en deça de la réalité puisqu’il ne se contenta pas seulement de répondre favorablement à notre invitation. Il poussera la délicatesse jusqu’à refuser catégoriquement la prise en charge à notre compte du montant du billet d’avion Alger-Mosta-Alger.

Force est de constater qu’il existe heureusement des hommes exceptionnels pour qui les valeurs morales, intellectuelles et humaines sont au dessus de toute considération matérielle et mercantile. Le Maître Khaznadji est de ceux-là !

Pour la petite histoire, j’ajouterai simplement deux ou trois détails, à savoir :

Les nombreux amis et admirateurs du Cheikh s’attendaient naturellement à savourer au moins une ou deux noubas comme lui seul en a le secret, et ils furent tous déçus. La raison en est toute simple : Par déférence, nous n’avons pas osé lui en faire la demande, préférant le voir dans un rôle de « critique » impartial à l’égard du travail de nos jeunes pour bénéficier de ses précieux conseils.

Et puis, toujours en quête de nouveaux talents dissimulés ou de révélations non affirmées encore, c’est au cours de cette soirée que j’ai proposé à la jeune Hind Bemrah de se jeter à l’eau en interprétant pour la première fois en soliste une pièce du répertoire choisi.

Ensuite et surtout, quel ne fut pas mon étonnement lorsque le jeune Abdelkader Ghlamallah me suggéra le plus sérieusement du monde de mettre également à l’essai le petit Fayçal Benkrizi, dont il avait pris soin, en sa qualité de chargé de cours au Nadi, de tester à mon insu les performances au préalable.

Au début, je crus à une plaisanterie de sa part tant il est vrai que j’avais une idée préconçue sur les qualités vocales et les limites de son « protégé ». Mais devant son insistance et son air des plus sérieux, je finis par m’intéresser à son discours, par courtoisie et sans conviction, il faut bien l’avouer.


Je dois signaler qu’à l’instar de Fodil et du regretté Omar Berber, j’étais souvent amené à accorder au jeune Ghlamallah une confiance objective en raison de ses connaissances techniques approfondies dans ce domaine, de ses goûts artistiques raffinés et de son intuition naturelle innée, au point où il m’arrivait très fréquemment de lui confier la responsabilité de la disposition des musiciens sur scène, et parfois même le choix d’une partie du programme à présenter au public.

Aujourd’hui, je puis dire que c’est en partie, sur son conseil judicieux que le jeune Fayçal doit aujourd’hui d’être reconnu et apprécié par tous ceux qui l’ont écouté à cette soirée, et à bien d’autres encore qui suivront tout au long d’une carrière qui s’annonçait déjà pleine de promesses.

Un juste retour d’ascenseur, dirions-nous, puisqu’en investissant un jour sur Ghlamallah et sur tous les autres jeunes comme lui depuis plusieurs années, voici à présent le tour de ma propre progéniture de récolter en quelque sorte les dividendes de ce que j’ai semé jadis.

Endin, dans le courant du mois de Décembre, visiblement encouragés par le succès à peine croyable obtenu au cours du mois de Mars de cette même année, c’était nos amis de l’Association « Rachidia » de Cherchell qui revenaient à la charge en nous demandant de rééditer le dernier exploit encore présent dans toutes les mémoires.

Il faut bien reconnaître que les jeunes Nadistes accusaient une grande fatigue générée par un surmenage bien compréhensible imposé par le rythme effréné auquel ils étaient désormais habitués, mais ils n’étaient pas pour autant disposés à lever le pied pour se donner au moins le temps de reprendre un second souffle.


De plus le merveilleux public cherchellois nous a laissé un souvenir impérissable, jusqu’à nous faire oublier les salles presque vides d’Alger, et à degré moindre de Koléa. Aussi, méritait-il amplement que l’on consentît pour lui les plus

CURSUS ARTISTIQUE DE FAYCAL

On remarquera que le cursus artistique du jeune Fayçal Benkrizi est intimement lié à la progression fulgurante du Nadi dans la mesure où des évènements majeurs vécus par celui-ci coïncident avec des étapes décisives franchies par cet élève visiblement doué et précoce, et qui apparaissent à travers les quelques dates suivantes 

1. ANNÉE 1976 : Première participation à l’âge de quatre ans au sein de la chorale du Nadi sur la scène de Sayada, dans la proche banlieue de Mostaganem, en présence du Maître Hadj Mohamed Khaznadji.

2. ANNÉE 1982 : Première participation avec la chorale à des festivals officiels à :

• Tlemcen lors de la 8ème édition du 8 Juillet 1982.

• Constantine pour le 2ème Festival du Malouf durant le mois de Ramadan en Juillet 1982.

3. ANNÉE 1982 toujours : Première intégration en tant que violoniste en titre à l’âge de dix ans au sein de l’orchestre pilote du Nadi à l’occation du 1er Festival du « Med’h » initié par le C.F.V.A. le 25 Décembre 1982 au T.N.A. à l’occasion du Mouloud Nabaoui Charif.

4. ANNÉE 1983 : Première participation au R’beb à :

• Alger à l’occasion du Festival d’Avril 1983 au T.N.A. d’Alger.

• Mostaganem pour l’animation des soirées de Ramadan dans les jardins de l’Hôtel Sahel en présence notamment du grand mélomane, le Cadi Si H’mida Benguendouz visiblement émerveillé.

• Alger au 2ème Festival du « Med’h » organisé par le C.F.V.A. le 22 Décembre 1983 au T.N.A. à l’occasion du Mouloud en présence du Maître Sid Ahmed Serri.

5. ANNÉE 1985 : Première participation au Qanoun le 21 Mars 1985 lors du premier Printemps Musical au T.N.A. d’Alger à l’âge de treize ans seulement.

6. ANNÉE 1986 : Première participation vocale en tant que chanteur soliste le 20 Novembre 1986 pour les fêtes du Mouloud au « Raquette Club » de la Salamandre à Mostaganem en présence du Maître Hadj Mohamed Khaznadji, invité d’honneur du Nadi

7. ANNÉE 1995 : Enregistrement « professionnel » du 1er Album C.D. en Août 1995 avec l’accompagnement de l’orchestre Avempace de Mostaganem sous la direction du Docteur Sidi Mohammed Fodil aux Editions Média 7 – Label Alsur – Paris (France 1996).

8. ANNÉE 1998 : Premier enregistrement télévisé en tant que chanteur professionnel dans une nouba Raml-Maya et une seconde de « Med’h » dans le mode H’sine. Il est fait remarquer qu’il s’agit de la toute première prestation réalisée à titre personnel hors la tutelle du Nadi.

9. ANNÉE 1999 : Renaissance de la formation AVEMPACE

10. ANNÉE 2002 : Création de l’association IBN BADJA

11. ANNÉE 2008 : Interprétation Nouba Ghrib complete accompagné de l’orchestre national de musique andalouse sous la direction de Zerrouk Mokdad– Salle Ibn Zeydoune – OREF – Alger decembre 2008

12. ANNÉE 2009 : Membre de l’orchestre international sous la direction de Rachid GUERBASS – Cloture du festival national 2009 et clôture du festival international dec 2009

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