Accroupis Gauche à Droite :
BERBER Abdellilah - SLAMANI Nassredine - BENKRIZI Fayçal- BENALIOUA Sid ahmed - HAOUKI Amine
Debouts de Gauche à Droite :
KHALIFA Mohamed - BENMRAH Faouzi- BOUTRICHE Mohamed - HAMAIDIA Mohamed - HINI Smaine - BENABDELOUD - HAOUKI Hadj - BENHAOUA AEK - OULD MOUSSA Norine - BERBER Omar - HAMITI - BENTRIKI
(Les noms écrits en vert sont des amis ou des invités et ne sont pas inclus à la formation dont il est question)
Depuis 1995 IBN BADJA sombrera dans une longue léthargie. Ce ne sera qu'en 1998 qu'un petit groupe de Mostaganémois, soucieux de l'avenir de la musique andalouse dans leur ville, décident de créer un noyau dans le but de poursuivre cette activité. Il s'agit de BENALIOUA Sid ahmed, KHALIFA Mohamed et BENKRIZI Fayçal. Le grand probleme était le local. Apres une année de contacts, de pérégrinations, la maison de la culture leur ouvrit les bras grâce à Monsieur Mostepha ABDERRAHMANE, directeur à l'époque, de la maison de la culture. Le projet était de lancer un orchestre pilote Mostaganémois, dans les domaines de l'andalou et du chaabi. Petit à petit, l'orchestre s'étoffa, car il y avait un interet matériel à travers l'idée de base.
Plusieurs soirées furent données, non seulement à l'initiative de l'orchestre mais aussi, des nombreuses invitations émanant de la direction de la culture, le comité des fetes de la ville de Mostaganem ....
C'est ainsi que des transfuges d'encadrement d'autres associations commencerent à affluer. On ne citera ici que Mrs KAOUDER Harrag, HAMAIDIA Mohamed, BENGHALI Hacene. De véritables étoiles montantes tel le jeune HAOUKI Amine. D'autres, étaient directement de ce que j'appelerai "les hors associations" tels BOUKHOUDMI Norine, KAID Samir, BENGUENDOUZ Ali.... Un véritable travail de fourmis certes mais conjoncturel avec les demandes des soirées. Or nous savons tous, qu'en matiere de Nouba il en est tout autrement et que seul un travail acharné, de longue haleine parvient à forger une ossature pouvant s'exhiber sur scene.
Et voici, que ce groupe, ou orchestre (n'ayant pas encore d'appelation) se vit composé d'une multitude de musiciens, d'horizons divers. Certains, convoitaient la présence d'un vivier d'artistes, prets à toutes les sollicitations lorsque la conjoncture l'éxige. D'autres, venaient dans l'espoir de s'integrer au grand orchestre de Mostaganem. C'est dans ce mouvement tumultueux que j'ai été appelé à connaitre ce groupe fort sympathique, mais constitué d'une nébuleuse hétéroclite, lors des préparatifs de l'année de l'Algérie en France en 2002.
L'orchestre, constitué par mon frere et mes anciens amis, me demanderent conseil. A la vue de ces 12 musiciens, tous de sexe masculin et sans qualification, munis de banjos, de mandoles et de bendirs, je n'ai pu réprimer un sourire. Je leur ai conseillé d'introduire l'élement féminin, et de troquer les banjos contre des luths. De plus, je devais ajouter que la clé de la réussite se trouvait dans le domaine associatif et qu'il fallait donner une appellation au groupe. C'est ainsi que BOUZIDIA en hommage à hadj Bouzidi BENSLIMANE fut prononcé. Ce sera donc cette formation BOUZIDIA qui concourra pour les éliminatoires aux épreuves finales d'Alger. Douze musiciens auxquels sera ajoutée, à ma demande, et sur mon intervention Mme Nadia OULD MOUSSA qui donnera immédiatement son accord.
Les treize musiciens accompagnés de Mr OULD BEY se rendirent donc à Alger pour la finale, à la salle EL MOUGGAR. Les douzes minutes étaient interminables et à la fin, chacun devait s'apercevoir que pour une prestation à l'étranger un autre travail devait etre accompli avec une optique différente.
A leur retour d'Alger une autre surprise attendait nos valeureux amis. La dénomination BOUZIDIA a été refusée par certaines âmes charitables qui pensaient barrer la route à cette jeune formation. D'un élan commun, il fut soufflé IBN BADJA et cette appellation fut retenue par l'ensemble.
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